vendredi 6 mars 2009

La jalousie est un vilain défaut

Mon problème, c'est la respiration et la technique en crawl. Impossible de maitriser les deux pour aligner plus de deux longueurs sans recracher mes poumons. En plus d'une forme assez tiédasse ces temps-ci, ça me lasse et cela peut même me décourager.

Et pourtant je le sais très bien : il ne faut pas regarder les autres, surtout quand tout le monde dépasse.

Et bien j'ai pêché. Et la sanction a été sévère cette semaine à Jean Taris. Observant mes voisins sur la ligne d'à côté, je repensais à la métaphore du ski : plus de technique, moins d'effort, plus d'endurance et plus de vitesse. Tout pareil ! Et à eux d'enchainer les allées et venues avec une technique hyper fluide, et moi à la traine, victorieux d'une longueur achevée dans la douleur à chaque fois, et à la peine en voyant ces voisins repartir de plus belle avec une belle facilité. Pas essouflés, ils pouvaient passer le reste de la journée à aligner les longueurs avec une telle aisance.

Il est temps de se poser. J'accroche le bout de la ligne, je stoppe la montre. Et je réfléchis. Il reste à peu près une quinzaine de longueurs pour cette séance là. Le but est de la terminer le plus cool possible, et si possible ressortir par l'échelle. Se relâcher est un point clé. Mais sans se décourager et laisser la place à la désolation et l'abandon de l'exercice.

Donc j'ai forcé, en imaginant un Philippe Lucas sur le bord me guidantet m'encourageant (je ne sais pas pourquoi lui spécialement, que je ne blaire pas), et en pensant à ce qu'ont du en chier les Manaudou et autres Bernard. Et de me dire de refaire une longueur en respirant sur le côté seulement, et de terminer cette troisième longueur consécutive. Je bois la tasse, mais tant pis, il faut finir.

Il faut être maso parfois, mais cela m'a convaincu de reprendre des exercices avec accessoires, et des cours. Ayant vu qu'à la piscine, ils ne prêtent pas de palmes, un passage par un Go Sport ou équivalent sera certainement utile ...

Je me suis rattrapé par des plongeons à trois mètres et une demi longueur du bassin en apnée. Cela m'a détendu de ces émotions, et relaxé. Y aller cool, c'est important. Je me sens maintenant plus à l'aise sous l'eau, même sans lunettes, avec une impression très décontractante.

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